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Christian a écrit :
Au labo, la mode maintenant, c'est le
temps partiel, surtout à partir d'un certain âge... Le travail devient
ainsi moins fatiguant. Du moins, c'est le patron qui le dit. Il prétend
aussi que c'est le libre choix du travailleur. Celui qui ne fait pas le
"bon choix", s'entend dire qu'il est lent, que son travail n'avance
pas, qu'il aurait bien besoin d'un peu de repos... Il paraît que ce
n'est pas du harcèlement, juste de bons conseils... Question salaire,
on s'entend dire qu'on paierait moins d'impôt, qu'on aurait moins de
retenues et que surtout, sur le plan de la santé, on y gagnerait, car
"à un certain âge, il faut se ménager"... Ce n'est pas du harcèlement ?
Pourtant, je me mets à douter de mes capacités, mais il faut bien que
je continue à travailler à temps plein, car j'ai besoin de mon salaire.
Combien de temps vais-je encore pouvoir tenir ? Je n'en peux plus...
O. a écrit :
Joli site : je cherchais de la doc en bacterio et parasito, voilà que
je tombe sur ce site aux nouvelles pour le moins romancées dont
l'heroïne se confine à la sagesse absolue, dédaignant le reste du
monde, et se fiant au jugement sans appel du microscope : c'est marrant!
Cela étant, le métier a bien changé (je suis tech labo en
bacteriologie), mon quotidien est de me faire engue...quand j'utilise
trop de consommables, d'avoir les médecins des cliniques pour
lesquelles on sous-traite sur le dos, et des collègues hypers
stressés...Bref, je bosse dans le privé comme des millions d'autres
français. Mais bon, le but n'est pas d'avorter des vocations ! bonne
continuation à votre site !
Cordialement
Répondre
à O.
O. a écrit à nouveau :
Il est clair que l'on est sous payés pour le travail accompli,
sans compter l'activité de prélevement qui en rajoute
encore. Et que dire des responsabilités ! c'est vraiment un
métier mal rétribué et mal reconnu : votre
héroïne a du boulot !
Vive la bactério qd même !
Le patient le pauvre, ne se rend compte de rien bien entendu, pris dans
cette gigantesque machinerie chaotique aux rouages administratifs
fatigués, souvent désorienté entre les taux de remboursement de la
sécurité sociale, les dépassements d'honoraires rarement justifiés, les
mutuelles inflexibles.... Le patient est tout simplement plongé au
coeur d'une industrie médicale à but ultralucratif dont certains
groupes sont côtés en bourse et figurent même dans le cac 40 !
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Utilisateur1 a écrit
:
Je suis laborantine depuis plus de trente ans, la plus grande patie du
temps en milieu hospitalier et j'ai beaucoup aimé ce
métier. La bactériologie est ma
spécialité. C'est le secteur qui nous laisse le
plus d'interprétation. En biochimie, hématologie,
etc... avec les automates on devient un peu trop des presse-bouton.
Bravo pour le site !
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Violette a écrit :
Je termine mes secondaires et j'aimerais devenir laborantine. Qu'est-ce
qu'il faut faire comme études ? Est-ce que j'aurai des
chances
de trouver un emploi dans un bon laboratoire ?
Bubblegum a
répondu :
Un bon laboratoire ? T'as déjà vu ça,
toi ? Moi
pas ! Les études de laborantine, c'est un passeport pour la
galère ou le chômage !
Tournesol a répondu :
Personnellement, j'ai fait un graduat en chimie. Je travaille
depuis 20 ans dans un petit laboratoire de biologie clinique. Nous
sommes une bonne équipe et nous faisons bien notre travail.
J'aime mon métier. Je ne voudrais pas en changer.
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Rififi a écrit :
J'ai 49 ans. Je travaille dans le même labo depuis 27 ans.
J'attends la prépension avec impatience. La semaine
dernière, le chef m'a encore dit que je suis trop lente. Il
faut
toujours en faire plus. Si je me plains, il me propose un mi-temps
"pour
que ce soit moins fatiguant". J'ai des enfants aux études.
Il
faut que je continue encore 5 ans.
Est-ce normal d'être aussi stressée au travail
?
Jean a répondu :
Non, ce n'est pas normal. Avec vos collègues et beaucoup de
solidarité, ne pourriez-vous pas faire changer les choses ?
Il existe des formations pour les chefs. Le vôtre a
certainement
besoin de parfaire ses techniques de communication et de management.
Et puis, un chef, ce n'est pas inamovible ! Mais sans
solidarité...
Parlez-en entre-vous et avec votre
délégué syndical. Vous êtes
syndiquée, au moins ?
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