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Dix Paroles Pour une Vie paisible

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DEUXIEME PARTIE :

Les Dix Commandements à travers la Bible

3. Le blasphème, une attitude dangereuse

 

Tu ne prononceras pas le nom de YHWH, ton Dieu en vain, car YHWH ne laissera pas impuni celui qui prononcera son nom en vain.

(Deutéronome 5.11)

Dieu, comment t'appelles-tu ?

Avant de commencer la grande aventure de la libération, Moïse, le chargé de mission s'est informé sur l'identité de celui qui l'envoyait, non pas par manque de foi, mais parce qu'il savait que le peuple le questionnerait et aussi parce qu'il avait tout de même un peu peur !

Dieu lui a répondu : Tout en continuant à se définir comme le Dieu des patriarches, il a révélé non seulement son nom, mais aussi un aspect de son être jusque-là non encore évoqué.

Dans la culture sémitique, le nom propre fait plus que nommer une personne. Il la définit aussi dans ses caractéristiques. Or, voici comment Dieu s'est présenté à Moïse :

Dieu dit à Moïse : Je serai qui je serai. Il dit : Ainsi diras-tu aux fils d'lsraël : "Je serai" m'a envoyé vers vous. Dieu dit encore à Moïse : Ainsi, tu diras aux fils d'Israël : YHWH, Dieu de vos ancêtres, Dieu d'Abraham, Dieu d'Isaac, Dieu de Jacob, m'a envoyé vers vous. C'est mon nom à jamais et c'est ainsi qu'on m'invoquera de génération en génération.

(Exode 3.14-15)

A la question bien humaine "Qui es-tu ?", Dieu a répondu par une formule élastique et non définie, mais prometteuse : "Il Sera". Il suffit de le chercher : il sera.

Pas plus qu'il n'a de forme, Dieu n'a d'identification. Au contraire, il est ce qu'il sera, c'est à dire que son être présent est caractérisé par son devenir : il est l'avenir, l'espérance. Il va, en effet, se révéler libérateur, sauveur, législateur, éducateur. Il sera un guide, un "berger" pour le peuple élu, puis pour l'humanité entière. Il sera aussi le père qui pardonne, le consolateur ; celui qui continuera d'aimer malgré les fautes :

Recherchez YHWH puisqu'on peut le trouver. Appelez-le puisqu'il est proche. Que le méchant quitte son chemin et l'homme malfaisant ses pensées. Qu'il revienne vers YHWH qui lui manifestera sa tendresse, vers notre Dieu qui pardonnera largement.

(Esaïe 55.6-7)

Bref, Dieu sera tout ce dont l'homme a besoin, à condition que ce dernier le reconnaisse :

Puisqu'il s'attache à moi, je le libérerai. Je le protégerai, car il connaît mon nom. Il m'appellera, je lui répondrai. Je serai avec lui dans la détresse. Je le délivrerai et je le glorifierai. De longs jours, je le rassasierai et je lui ferai voir mon salut.

(Psaumes 91.14-16)

Le nom de Dieu exprime aussi le dessein du créateur de continuer son œuvre. Le présent est espérance en ce sens qu'il n'existe que par le futur. L'avenir représente le projet divin et Dieu est le garant du devenir de l'humanité.

Le Dieu des temps anciens est un refuge. C'est un bras depuis toujours à l'œuvre ici-bas. Devant toi, il a chassé l'ennemi et il a dit : Extermine ! Israël se repose en sécurité. La source de Jacob coule à l'écart vers un pays de blé et de vin nouveau. Le ciel aussi répandra sa rosée. Heureux es-tu, Israël ! Qui est semblable à toi, un peuple sauvé par YHWH, ton bouclier protecteur, ton épée dévastatrice ? Tes ennemis auront beau être fourbes avec toi, tu fouleras aux pieds leurs hauteurs.

(Deutéronome 33.27-29)

Le Nom est aussi une énigme : Dieu sera ; il se révélera par ses prodiges. Mais l'homme ne connaît pas l'avenir. Il ne sait donc pas ce qu'est Il Sera. Voilà le mystère !

Par contre, Dieu sait tout : ce qui a été, ce qui est et ce qui sera. Il n'ignore donc pas que l'humanité va évoluer. Cela fait d'ailleurs partie de son projet, de son œuvre qui, comme nous le verrons, n'est pas encore terminée. Même l'homme d'aujourd'hui est loin d'avoir tout vu, puisque pour toujours, Dieu Sera : "C'est là mon nom à jamais, c'est ainsi que l'on m'invoquera d'âge en âge."

En effet, même si le nom mystérieux fait peur, Dieu a ordonné qu'on s'en souvienne et même qu'on l'utilise pour l'invoquer. Autrement dit, il faut sans cesse se rappeler qu'Il Sera, C'est à dire qu'il est promesse d'avenir, qu'il est ouvert sur le futur. Dieu n'est pas figé dans un concept limité et il veut que les hommes ne l'oublient pas. Il est l'Eternel, le Tout-Puissant, le Maître de l'univers.

YHWH règne, YHWH est vêtu, enveloppé de puissance. Oui, le monde restera ferme, inébranlable. Depuis l'origine, ton trône est établi. Depuis toujours, tu es. Les flots ont enflé, YHWH ! Les flots ont enflé leur voix. Les flots enflent leur fracas ! Au-dessus de la voix des grandes eaux et des vagues superbes de la mer, superbe est YHWH sur les hauteurs ! Tes décrets sont entièrement véridiques. La sainteté est l'apanage de ta maison, YHWH, pour la suite des temps.

(Psaumes 93)

Aujourd'hui encore, donc, Dieu est ce qu'il sera. Voilà qui explique les dissensions entre les religions ! Puisqu'il ne connaît pas l'avenir, l'homme est incapable de définir Dieu. D'ailleurs, comment le pourrait-il puisque Dieu est infini ! On ne peut l'enfermer dans un carcan, c'est pour cela que son nom est une énigme, à la fois mystère et promesse : Il Sera.

Croire en Dieu, c'est donc avant tout reconnaître qu'en plus d'être, il sera, et ce, malgré l'ignorance que nous avons de l'avenir. Croire en Dieu, c'est donc aussi croire en l'Espérance. Mais ce qu'Il Sera, seul lui-même le sait. Par contre, ce qu'il attend de l'homme, le devoir de ce dernier, nous l'avons vu : c'est répété tout au long du Livre, N'est-ce pas le respect de la Loi, la Torah, le respect de l'Enseignement ?

Qui se conduit avec droiture vénère YHWH, qui se dévoie le méprise.

(Proverbes 14.2)

L'essentiel est donc de suivre la voie de Dieu, d'accomplir ce qu'il attend de nous : une conduite droite selon ses commandements. Revenons donc à celui qui, précisément, nous concerne présentement.

Pourquoi éviter d'utiliser le Nom ?

Est-ce YHWH qu'il ne faut pas prononcer à tort ou en vain ? Dans l'affirmative, il n'y aurait plus aucun danger de blasphémer puisque plus personne ne connaît la prononciation exacte du mot et ce, précisément par manque d'utilisation. En effet, pour éviter tout abus, les fidèles juifs ont pris l'habitude de lire YHWH en disant "Seigneur" et l'écriture hébraïque étant consonantique, la prononciation du Nom s'est perdue. Certaines traductions ont opté pour une ou l'autre dénomination de Dieu, comme Yahvé ou Jéhovah, mais ces choix sont aléatoires et même non fondés. La TOB a choisi de remplacer le tétragramme illisible par SEIGNEUR. Cette attitude est moins risquée, mais elle enlève aux textes une importante révélation ; car même et peut-être surtout sans pouvoir jamais être prononcé, le mot témoigne du caractère sacré et indéfinissable du Dieu-Vivant qui Sera.

De plus, en retirant le nom sacré des textes et des prières, va-t-on pour autant se garantir contre le blasphème ? Non, et nous verrons pourquoi. Par contre, il s'agit d'une atteinte à l'ordre donné à Moïse avant la libération : "YHWH, Dieu de vos ancêtres... C'est mon nom à jamais et c'est ainsi que l'on m'invoquera de génération en génération."

En fait, cet ordre est la première condition à la libération de la pensée, à l'ouverture vers l'infini absolu qu'est Dieu. Mais ce nom est décidément un mystère pour l'homme qui patauge dans l'obscurité des limites humaines :

Il traversera le pays, accablé et affamé. Sous l'effet de la faim, il s'irritera et il maudira son roi et son Dieu. Il se tournera vers le haut, puis il regardera vers la terre et voici détresse et ténèbres, obscurité angoissante, nuit dans laquelle il est poussé.

(Esaïe 8.21-22)

L'homme sortira-t-il de cette nuit ? C'est précisément le message du Nom, le sens de la libération :

Le peuple qui marchait dans les ténèbres a vu une grande lumière. Sur les habitants du pays de l'ombre, une lumière a resplendi. Tu as fait abonder leur allégresse, tu as fait grandir leur joie. Ils se réjouissent devant toi comme on se réjouit à la moisson, comme on exulte au partage du butin.

(Esaïe 9.1-2)

Oui, Dieu fait tout cela et son nom est grandiose. Mais alors, pourquoi en avoir oublié la prononciation ? Par peur ! Mais pourquoi donc l'homme a-t-il eu peur de blasphémer au point de perdre le nom ? Probablement par incompréhension, probablement aussi parce que telle était la volonté de Dieu, lui qui a défendu qu'on le nomme en vain ! Mais comment savoir quel est le bon usage d'un mot qu'on ne comprend pas ? "Dans le doute, abstiens-toi", dit la sagesse populaire.

Un jour, tous les hommes auront compris, alors Dieu Sera :

Vous saurez que, moi, je suis au milieu d'Israël, que je suis YHWH, votre Dieu, et qu'il n'y en a pas d'autre. Mon peuple ne connaîtra plus la honte, jamais... Je répandrai mon esprit sur toute chair. Vos fils et vos filles prophétiseront, vos vieillards auront des songes, vos jeunes gens, des visions. Même sur les serviteurs et les servantes, en ce temps-là, je répandrai mon esprit... Tous ceux qui invoqueront mon nom seront sauvés...

(Joël 2.27, 3.1-2,5)

Tel ce message, Dieu n'est-il pas promesse ? N'est-ce pas là le sens de son nom ? Un usage abusif de ce dernier profanerait donc aussi l'espoir dont il est porteur en banalisant la promesse. De plus, l'utiliser comme un mot ordinaire porterait atteinte à la gloire de Dieu, c'est à dire à sa grandeur, au "poids" de son être ; à sa toute puissance et à son infinitude. Dieu n'est pas un être ordinaire, il est en dehors du monde, sa création. Il ne peut donc être nommé comme une créature.

Définition du blasphème

Prononcer en vain le Nom signifie donc, non seulement insulter Dieu, mais aussi le dévaloriser en s'attaquant à lui dans ce qu'il est et ce qu'il sera. Par conséquent, il s'agit aussi d'un sacrilège à l'endroit du mystère. L'insulte profane l'œuvre entière : la création et son devenir. D'ailleurs, de façon générale et quels que soient les mots utilisés, elle est une négation du pouvoir, que ce soit celui de Dieu ou celui d'un roi :

Tu n'insulteras pas Dieu et tu ne maudiras pas celui qui a une responsabilité dans ton peuple.

(Exode 22.27)

En effet, le blasphème et la malédiction mettent en cause le bien-fondé du pouvoir. Ils sont donc une menace pour l'autorité. Cependant, contrairement à un roi, Dieu est inébranlable et l'homme ne peut avoir d'emprise sur lui. Mais le blasphème est aussi négation de l'œuvre de Dieu, rejet de son projet. En cela aussi, il est inacceptable.

Le fils de la femme israélite blasphéma le Nom et l'insulta... YHWH parla à Moïse : Fais sortir du camp celui qui a insulté. Tous ceux qui l'ont entendu imposeront leurs mains sur sa tête et toute la communauté le lapidera. Et tu parleras ainsi aux fils d'Israël : Tout homme qui insulte son Dieu portera le poids de son péché. Celui qui blasphème le nom de YHWH sera mis à mort. Toute la communauté le 1apidera. Emigré ou indigène, il sera mis à mort pour avoir blasphémé le Nom.

(Lévitique 24.11-16)

L'insulte à Dieu est une menace pour le peuple entier, car elle risque de provoquer la colère du Tout-Puissant. Ce dernier ne peut la pardonner, car elle porte atteinte à la crédibilité de son pouvoir. Le peuple en exode a besoin de croire en son libérateur et guide. La foi lui manque déjà assez souvent sans cela. Non, un homme ne peut se permettre d'affronter Dieu, même en paroles. Le pêcheur doit donc mourir. Il n'a pas sa place dans la promesse de Dieu contenue dans son nom. Pourquoi, en effet, accéderait-il à la terre promise par celui qu'il profane ?

Le blasphème est aussi l'inverse de la prière. L'homme a besoin de la prière pour exprimer ses besoins à celui qui peut tout. Si le blasphémateur ne recevait de châtiment, par corollaire, l'homme pieux devrait désespérer d'être exaucé.

Les formes du blasphème

Le cas décrit ci-dessus est le type même de l'insulte verbale, la forme de blasphème la mieux connue et aussi la plus facile à identifier. Mais il y en d'autres dont le faux serment qui, bien qu'appartenant également au langage sont des formes plus pernicieuses de blasphème :

Vous ne frauderez pas sous le couvert de mon nom. Tu profanerais le nom de ton Dieu. Je suis YHWH.

(Lévitique 19.12)

En fait, toutes les atteintes au projet de Dieu sont des formes de blasphème. Voici donc une raison de plus de respecter la Loi

Vous garderez mes commandements et vous les mettrez en pratique. Je suis YHWH. Vous ne profanerez pas mon saint nom, afin que je sois sanctifié au milieu des fils d'Israël. Je suis YHWH qui vous sanctifie. Moi qui vous ai fait sortir du pays d'Egypte afin que pour vous, je sois Dieu. Je suis YHWH.

(Lévitique 22.31-33)

Le but de la Loi est d'élever l'homme en le libérant des abominations vers lesquelles le pousse son obscurantisme. Dieu ne peut donc admettre que son peuple se laisse aller à suivre les abus pratiqués par les idolâtres, ces esclaves des ténèbres ; et ce, même si l'intention de l'acte est de le vénérer, lui :

YHWH parla à Moïse pour dire : "Tu diras aux fils d'Israël : Quiconque, fils d'Israël ou émigré installé en Israël livre un de ses enfants au Molek, sera mis à mort. Le peuple du pays le lapidera et je me retournerai contre cet homme et je le retrancherai du milieu de son peuple pour avoir livré un de ses enfants au Molek et avoir ainsi rendu impur mon sanctuaire et profané mon saint nom."

(Lévitique 20.1-3)

Le commandement est, en effet, plus large que la notion de blasphème au sens strict :

Si un prophète a l'audace de dire en mon nom une parole que je ne lui aurais pas ordonné de dire ou s'il parle au nom d'autres dieux, ce prophète mourra.

(Deutéronome 18.20)

Il n'est donc pas question que des hommes agissent de leur propre initiative au nom de Dieu. Or, au nom de Dieu, on a emprisonné, torturé, exécuté. Ainsi, les bûchers de l'inquisition ont été les autels de toute une époque. Au nom de Dieu, on a assassiné, dévasté et même, on a rasé Jérusalem ! Au nom de Dieu, on a béni des armées. Elles ont fait la guerre. Elles ont aussi pillé, violé et même tenté d'exterminer des innocents. Au nom de Dieu on pend encore des otages, on pose des bombes. On nom de Dieu, on emprisonne, on torture et même, on lapide encore ! Enfin, au nom de Dieu, on rêve de faire la guerre que l'on dit sainte et on la fait.

Tout cela n'est qu'insulte et profanation du Nom. Est-ce là un signe de mauvaise volonté de la part des hommes ? Le plus souvent, ne s'agit-il pas d'une interprétation erronée de la Loi ? L'être humain serait-il naturellement enclin à ne pas la comprendre ? De tout temps, il y a eu des porte-parole mensongers et des interprétations erronées. A cela aussi, les Ecritures répondent :

Eh bien ! Je vais m'en prendre aux prophètes, oracle de YHWH, à ceux qui se subtilisent mutuellement mes paroles. Je vais m'en prendre aux prophètes, oracle de YHWH, à ceux qui, d'une langue enjôleuse ont débité des oracles. Je vais m'en prendre aux prophètes qui ont eu des songes fallacieux, oracle de YHWH, à ceux qui les ont racontés et qui, par leurs faussetés et leurs balivernes ont égaré mon peuple et je ne les ai pas envoyés, ne leur ai rien demandé. Ils ne sont d'aucune utilité pour ce peuple, oracle de YHWH. Quand ces gens ou un prophète ou un prêtre, te demanderont : "Quelle est la charge de YHWH ?" Tu leur diras : C'est vous la charge et je vais vous rejeter, oracle de YHWH. Si un prophète, un prêtre, un homme du peuple dit : Charge de YHWH, je sévirai contre cet homme et contre sa maison. Voici ce que vous vous direz mutuellement, entre frères : "Qu'a répondu YHWH ? Qu'a dit YHWH ?" Mais quant à la charge de YHWH, vous ne prononcerez plus ce mot. La charge sera pour chacun sa propre parole, car vous corrompez les paroles du Dieu Vivant, YHWH, le Tout-Puissant, notre Dieu. Voici ce que tu diras au prophète : "Que t'a répondu YHWH ? Qu'a dit YHWH ?" Mais si vous dites "Charge de YHWH !" Eh bien, ainsi parle YHWH : Parce que vous dites : Charge de YHWH, alors que je vous ai défendu de dire charge de YHWH, eh bien, je vais bel et bien me charger de vous et vous rejeter loin de ma présence, vous et la ville que je vous avais donnée, à vous et à vos ancêtres. Je vous couvrirai d'opprobre à jamais...

(Jérémie 23.30-40)

Jérémie s'en prend à tous ceux qui imposent aux hommes une loi fausse au nom de Dieu. C'est précisément à ce genre d'attitude, propre aux "docteurs de la Loi" de son époque, que Jésus s'est attaqué. Il leur a reproché de mal interpréter la Torah et d'avoir un comportement exécrable.

Hypocrites ! Esaïe a bien été inspiré à votre sujet, quand il a dit : "Ce peuple m'honore de ses lèvres, mais leur cœur est loin de moi. C'est en vain qu'ils me rendent un culte, car les doctrines qu'ils enseignent ne sont que préceptes humains.

(Mathieu 15.7-9)

Engeance de vipère, comment pourriez-vous dire ce qui est bon, alors que vous êtes mauvais ?

(Mathieu 12.34)

Gardez-vous des faux prophètes. Ils viennent à vous habillés en brebis, mais en dedans, ils sont des loups rapaces. C'est à leurs fruits que vous les reconnaîtrez !

(Mathieu 7.15-16)

Par contre, eux l'ont accusé de blasphème parce qu'ils n'ont pas compris ses paroles, parce qu'ils ne partageaient pas son ouverture d'esprit, mais surtout, parce qu'ils avaient peur de perdre leur pouvoir. Ils se servaient en effet de la Torah pour contrôler le peuple.

Cela, c'était il y a deux mille ans. Mais la situation a-t-elle changé de par le monde ? N'y a-t-il pas encore trop de responsables qui bafouent la Parole de Dieu, qui imposent leur loi en se servant de la religion, qui gouvernent au nom de Dieu ?


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