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Dix Paroles Pour une Vie paisible

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DEUXIEME PARTIE :

Les Dix Commandements à travers la Bible

8. La liberté d'autrui, sa personne et ses biens.

Tu ne voleras pas.

(Deutéronome 5.19)

La T0B a traduit ce commandement par "Tu ne commettras pas de rapt". Par contre, le dictionnaire ne rapporte pour la racine GNV du texte hébreu que les notions de vol et de tromperie. Ce sont donc bien ces dernières qui sont visées par le commandement. Mais la Bible utilise aussi dans divers autres textes l'expression GNV ICH qui signifie "voler un homme", c'est à dire "commettre un rapt".

A l'occasion de ce chapitre, nous allons donc examiner, en plus du rapt, toutes les formes du vol telles qu'elles sont décrites dans le Lévitique :

Ne volez pas, ne mentez, n'agissez pas avec fausseté au détriment d'un compatriote.

(Lévitique 19.11)

N'exploite pas ton prochain et ne le vole pas. La paye du journalier, tu ne la garderas pas jusqu'au matin.

(Lévitique 19.13)

Rapt et esclavage

Et il vole un homme. Il le vendra et il se trouve entre ses mains. Qu'il meure, il mourra !

(Exode 21.16)

Enlever une personne est donc une faute très grave. Pourtant, l'esclavage était encore en vigueur dans la société hébraïque tout comme chez ses voisins. La Torah va le réglementer et le limiter :

Voici les jugements que tu mettras devant eux : Quand tu achèteras un serviteur hébreu, il servira six années, la septième, il pourra sortir libre, gratuitement. S'il était entré seul, il sortira seul. S'il possédait une femme, sa femme sortira avec lui... Et quand un homme vendra sa fille comme servante, elle ne sortira pas comme sortent les serviteurs. Si elle déplaît à son maître, qu'il ne se l'attribue pas et la fait racheter, il ne pourra pas la vendre à un peuple étranger... S'il en prend une autre pour lui, il ne lui retranchera rien de sa nourriture, de sa couverture, de sa cohabitation. S'il ne lui procure pas ces trois choses, elle pourra sortir gratuitement, sans argent.

(Exode 21.1-11)

Ces règles étaient plus humaines que celles qui régissaient les sociétés environnantes de l'époque et même des sociétés beaucoup plus proches de nous, il n'y a pas encore si longtemps, au temps de la "traite des Noirs", entre l'Afrique et l'Amérique du Nord et ailleurs.

Mais la Torah va encore plus loin dans sa réglementation :

Quand ton frère hébreu, un homme ou une femme, te sera vendu, il te servira pendant six ans. A la septième année, tu le laisseras partir libre de chez toi. Tu ne le laisseras pas partir les mains vides. Tu le couvriras de cadeaux avec le produit de ton petit bétail, de ton aire et de ton pressoir. Tu lui donneras de ce dont YHWH, ton Dieu t'a béni. Tu te souviendras qu'au pays d'Egypte, tu étais esclave et que YHWH, ton Dieu, t'a racheté. C'est pourquoi je te donne ce commandement aujourd'hui.

(Deutéronome 15.12-15)

Rien d'étonnant donc que plus tard, l'esclavage soit aboli, du moins entre Hébreux :

... Le rois Sédécias avait fait prendre à tout le peuple qui se trouvait à Jérusalem l'engagement de proclamer l'affranchissement des esclaves : Chacun libérerait ses esclaves hébreux, hommes et femmes, afin que nul homme n'asservît plus un Judéen, son frère.

(Jérémie 34.8-9)

Le peuple désobéissant sera puni pour n'avoir pas respecté cet ordre :

Et puis, ainsi dit YHWH : Puisque vous ne m'avez pas écouté pour proclamer l'affranchissement de vos compagnons, je vais, moi, proclamer votre affranchissement, oracle de YHWH, en vous laissant à l'épée, à la peste et à la famine. Je vais vous donner en répulsion à tous les royaumes de la terre...

(Jérémie 34.17)

Le rapt et l'esclavage sont donc condamnés par la Bible qui prône le droit d'un individu à disposer de lui-même. Pourtant, l'histoire des "débuts" nous rapporte la vente de Joseph par ses frères et de surcroît à des étrangers, sans qu'aucun châtiment n'aie frappé les fautifs : De la Genèse à Jérémie, nous constatons, une fois de plus, une évolution de la loi vers un respect toujours plus grand de l'homme.

La responsabilité personnelle vis-a-vis du bien d'autrui

Le vol est interdit et réprimé de façon très concrète :

Quand un homme volera un boeuf ou un mouton et qu'il l'aura abattu ou vendu, il donnera cinq boeufs en compensation du boeuf et quatre moutons en compensation du mouton... Si le voleur est surpris en effraction et qu'il est frappé à mort, pas de vengeance de sang pour lui. Si le soleil brillait au-dessus de lui, il y aura vengeance de sang pour lui. Il devra donner compensation. S'il n'a rien, il sera vendu pour payer son vol. Si la bête volée, boeuf, âne ou mouton, est retrouvée vivante entre ses mains, il restituera au double.

(Exode 21.37 et 22.1-3)

En dehors du vol qualifié, toute forme d'atteinte à la propriété d'autrui est réprimée en fonction de la responsabilité de chacun :

Quand un homme fera pâturer un champ ou une vigne et qu'il laissera son bétail pâturer dans un autre champ, il donnera compensation à partir du meilleur de son champ ou du meilleur de sa vigne. Quand un feu se propagera pour avoir rencontré des épines et que seront dévorés gerbiers, moissons ou champs, l'incendiaire paiera. Il payera le ravage. Quand un homme donnera en garde à son prochain de l'argent ou des objets et qu'on les volera dans la maison de celui-ci, si le voleur est retrouvé, il donnera compensation au double. Si le voleur n'est pas retrouvé, le propriétaire de la maison se présentera devant Dieu et il jurera qu'il n'a pas mis la main sur le bien d'autrui...

(Exode 22.4-7)

Bien plus, il ne suffit pas de s'abstenir de porter atteinte à la propriété d'autrui, il faut aussi poser des gestes en vue de la protéger :

Tu ne t'esquiveras pas si tu vois errer le boeuf ou le mouton de ton frère : tu ne manqueras pas de les retourner à ton frère. Si ton frère n'est pas de ton voisinage ou si tu ne le connais pas, tu les recueilleras à l'intérieur de ta maison et ils resteront chez toi jusqu'à ce que ton frère vienne les réclamer. Alors, tu les lui rendras. Tu feras ainsi pour son âne, tu feras ainsi pour son manteau, tu feras ainsi pour tout objet que ton frère aura perdu et que tu auras trouvé. Tu ne pourras pas t'esquiver. Tu ne t'esquiveras pas si tu vois l'âne ou le boeuf de ton frère tomber en chemin. Tu ne manqueras pas d'aider ton frère à le relever.

(Deutéronome 22.1-4)

Par contre, se nourrir étant un droit reconnu à tous, il est permis de se rassasier dans le champs du prochain, d'autant plus que la réussite d'une culture est due avant tout au bon vouloir de Dieu, lui qui fait tomber la pluie, ou les grêlons.

Si tu entres dans la vigne de ton prochain, mange du raisin autant que tu veux, à satiété, mais n'en emporte pas. Si tu entre dans les moissons de ton prochain, cueille des épis à la main, mais ne balance pas la faucille dans les moissons de ton prochain.

(Deutéronome 23.25-26)

Le respect des pauvres

De façon générale, l'avidité est dénoncée, car, même si elle ne mène pas nécessairement au vol qualifié, elle provoque l'exploitation de l'homme et surtout du plus faible, ce qui est inacceptable :

Ecoutez ceci, vous qui écrasez le pauvre pour anéantir les humbles du pays, vous qui dites : Quand donc la nouvelle lune sera-t-elle finie, que nous puissions vendre du grain, et le Sabbat, que nous puissions ouvrir les sacs de blé. Nous diminuerons l'épha, nous augmenterons le sicle, nous fausserons les balances pour tromper. Nous achèterons des indigents contre de l'argent et les pauvres contre des scandales. Nous vendrons les déchets du froment. YHWH le jure par l'orgueil de Jacob ! Jamais je n'oublierai aucune de leurs actions. A cause de cela, la terre ne va-t-elle pas trembler et tous ses habitants prendre le deuil ? Elle gonflera tout entière comme le Nil. Elle gonflera et puis s'affaissera comme le Nil d'Egypte !

(Amos 8.4-8)

En effet, l'homme agréé de Dieu ne pratique pas toutes ces choses:

.. Il ne profite de personne. Il ne garde pas de gage. Il ne commet pas de vol. Il donne son pain à l'affamé et il couvre de vêtements celui qui est nu...

(Ezéchie118.16)

Bien mieux: L'homme charitable sera récompensé :

Qui donne à l'indigent ne manquera de rien, qui en détourne ses yeux sera couvert de malédictions.

(Proverbes 28.27)

Refuser de voir la misère autour de soi est donc mal vu de Dieu. Il ne faut pas non plus écraser le pauvre :

Ne vole pas l'indigent, car, lui est indigent ! Et n'accablede pas l'homme faible condition en justice, car YHWH combat dans son combat et ravit la vie de ses ravisseurs.

(Proverbes 22.22-23)

Dans le même ordre de pensée, il ne faut pas profiter de l'embarras financier de son prochain pour s'enrichir :

Qui accroît son bien par intérêt et usure l'amasse pour gratifier les faibles.

(Proverbes 28.8)

Si tu prêtes de l'argent à mon peuple, à l'humilié qui est avec toi, tu n'agiras pas avec lui comme un usurier. Tu ne lui imposeras pas d'usure.

(Exode 22.24)

L'usure est réprimée quand il s'agit de sortir quelqu'un de l'embarras. Le prêt à intérêt en vue d'effectuer des opérations d'affaire à partir desquelles l'emprunteur vise la réalisation d'un profit n'est pas clairement concerné par cette règle. Par contre, le prêteur doit respecter l'honnêteté commerciale en se limitant à des taux d'intérêts raisonnables et des garanties appropriées. Il ne faut pas non plus mettre quelqu'un sur la paille quand une autre solution est possible. Par exemple, la société ne devrait pas permettre que l'on vende les outils de travail ou la maison d'habitation d'une personne pour des sommes dérisoires qui souvent ne couvrent même pas la dette. Il serait parfois préférable d'interdire certains types de prêts ou du moins de les mieux réglementer afin d'éviter le surendettement.

En effet, pourquoi prêter au maximum des possibilités de remboursement ? Il suffit que l'emprunteur perde son emploi ou qu'il tombe malade et c'est la grande catastrophe ! Par malheur, ce sont souvent les plus pauvres qui se laissent coincer par ce piège de la société de consommation. A notre époque, tout peut s'acheter à crédit, même le superflu. Voilà pourquoi beau nombre de travailleurs promènent leurs chaînes d'esclaves à longueur d'année : La paye ne servira pas à "vivre" et à s'offrir quelque chose que l'on désire, non, car il faut payer les traites de ce l'on a déjà consommé. En plus, tous ces produits, c'est à dire la vie elle-même, coûtent plus cher par ce système puisqu'il faut s'acquitter des intérêts. Une partie de l'argent va donc à la consommation tandis que l'autre est la dîme à payer au nouveau maître qu'est l'argent. Ce dieu a même ses prêtes et ses prophètes : Les banquiers et les publicistes ! Les proverbes d'aujourd'hui ne sont-ils pas, en effet, de beaux slogans en couleur qui assurent bien-être, confort et bonheur ? "Achetez, achetez et vous serez heureux. Vous paierez plus tard ! Vous trouverez la jouissance. Faites-nous confiance ! Prosternez-vous, la déesse consommation vous comblera. Tous ont accès à ses faveurs. Pourquoi vous en priver ? Honorez le Dieu Argent et il vous comblera tous, petits et grands, pourvu que vous lui vouiez le culte qu'il mérite. Après tout, la dîme a été de tous les temps. Tous les dieux l'ont perçue, alors, pourquoi ne la payeriez-vous pas pour votre propre plaisir ? Nous ne vous promettons pas du vent, au contraire : nos promesses sont palpables et à votre entière et immédiate disposition."

L'usure est dangereuse, surtout si, en plus, on met à son service l'abus de confiance et l'exploitation de la crédulité d'êtres naïfs et démunis face à la puissance, à la force de persuasion de la science publicitaire. Nous allons voir en quoi pareil comportement est répréhensible au vu de la Loi.

Les autres formes de vol

La Torah nous enseigne que chacun doit faire preuve d'honnêteté dans ses entreprises :

Il n'y aura pas dans ton sac deux poids différents, un grand et un petit. Il n'y aura pas dans ta maison deux éphas différents, un grand et un petit. C'est un poids intact et juste, un épha intact et juste que tu auras, afin que tes jours se prolongent sur la terre que YHWH, ton Dieu te donne. Car tout homme qui fait cela, tout homme qui commet l'injustice est une abomination pour YHWH, ton Dieu.

(Deutéronome 25.13-16)

Tromper son prochain en faussant les poids et mesures est évidemment une forme de vol. Cette attitude est dénoncée tout au long de la Bible :

Une balance faussée est une abomination pour YHWH et un poids exact, ce qu'il veut.

(Proverbes Il.1)

De même, sont également condamnées les paroles trompeuses :

Une fortune acquise grâce à des paroles frauduleuses, fumée éphémère de gens qui cherchent la mort !

(Proverbes 21.6)

En effet, les paroles mensongères sont aussi une espèce de vol puisque le langage est source de multiples profits. Mais plus encore, mentir prive des avantages de la sincérité :

Le bien se rassasie du fruit des paroles de chacun et l'homme recueille le salaire de son travail.

(Proverbes 12.14)

L'homme véridique s'affermit à jamais, le menteur ne dure pas !

(Proverbes 12.19)

Mentir, c'est aussi priver l'autre de la vérité. Il s'agit donc bien d'une fraude. Mais en fin de compte, cette dernière ne sera pas profitable :

On trouve agréable le pain du mensonge, mais après il remplit la bouche de gravier !

(Proverbes 20.17)

En résumé, Dieu ne supporte pas l'iniquité :

Encore le feu de la maison criminelle, des trésors criminels et de l'épha amaigri, tout petit ! Est-ce que je gagnerai avec des balances criminelles, avec, dans le sac, les poids de la duperie ? Ses riches sont pleins de violence, ses habitants parlent avec fourberie. Dans leur bouche, leur langue n'est que duperie. Et aussi, moi, je t'ai rendue malade. La désolation est sur tes fautes !

(Michée 6.10-13)

Chacun payera pour ses duperies, car la justice triomphera de toutes les formes de malhonnêteté :

Les trésors du crime ne profiteront pas et la justice libérera de la mort.

(Proverbes 10.2)

La Loi aujourd'hui

Le rapt est une faute encore plus grave que le vol, car, tout comme l'adultère, il porte atteinte à la personne. Néanmoins, le vol est formellement interdit, lui aussi. Il peut se présenter sous différentes formes qui vont du simple mensonge ou de la tromperie la plus élaborée à la rapine insidieuse ou caractérisée.

l'homme respectera donc la personne d'autrui en ne la privant pas de sa liberté. Ainsi, la prise d'otage est un rapt, de même que toutes les formes d'enlèvements ou d'emprisonnements, qu'ils soient politiques ou autres. Par contre, l'incarcération en tant que châtiment" que ce soit en remplacement de la peine de mort ou de la vente du voleur insolvable, est certe compatible avec l'idéologie de l'Ancien Testament qui ordonne : "Tu ôteras la mal du milieu de toi" (Deutéronome 17.7). Mais une prison plus humaine avec une fonction de rééducation et une politique de réinsertion est inscrite plus encore dans le projet divin qui vise à amener l'humanité vers une certaine perfection pour que l'homme soit "à l'image de Dieu". La Loi, en effet, est aussi enseignement et sa fonction est éducative. Son but est d'enlever le mal du sein de la société afin de rendre harmonieuse l'oeuvre de Dieu en favorisant l'accession de tous au bonheur par le respect de l'éthique. Mais il est clair que la société ne peut priver les individus de leur liberté à la légère. L'emprisonnement doit être une mesure de dernière extrémité, ce qui malheureusement n'est pas souvent le cas. Le principe d'indemnisation devrait guider les magistrats. Quand le coupable ne peut payer, qu'on lui impose un travail plutôt que de l'emprisonner. Tout autant la justice que la société y gagneraient et les principes de la Loi seraient respectés pour le plus grand bien de l'humanité.

Il y aurait aussi beaucoup à dire sur les formes actuelles, très raffinées, de manipulation de la liberté que sont la publicité et la propagande. Ne sont-elles pas, de nos jours, une grande menace pour la liberté des individus ? Car, même si la liberté physique n'est pas directement menacée, qu'en est il de celle de la pensée ? Un remède est cependant à notre disposition pour lutter contre l'intoxication dont nous sommes victimes de la partdes médias : la recherche de la connaissance. Ne refusons pas l'information, au contraire: cherchons-la au delà du flot des commentaires trop souvent partisans ou débiles. Prenons le temps de réfléchir, ne nous laissons pas convaincre par les slogans et n'oublions jamais que l'éducation et l'instruction sont nos meilleures armes préventives contre la manipulation. Il nous appartient d'imposer l'objectivité aux faiseurs d'images et à tous ceux qui prétendent informer les autres, alors qu'ils ne sont eux-même trop souvent qu'un puits d'ignorance. Pour ne pas nous faire voler la vérité, choisissons l'authenticité et méfions-nous des grands parleurs :

Il y a un bavard comme les coups de l'épée et la langue des sages pour remède.

(Proverbes 12.18)

Ne nous laissons donc pas voler la vérité !

Conclusion

En résumé, nous pouvons dire que l'homme respectueux de la Loi ne s'appropriera d'aucune façon la personne, les biens ou les idées de ses semblables. Il respectera le fruit du travail de chacun. Il n'abusera ni de la confiance, ni de l'ignorance de son prochain et encore moins de ses faiblesses.

Que chacun dise la vérité à son prochain... Ne donnez pas prise au diable. Que celui qui volait cesse de voler, qu'il prenne plutôt la peine de travailler de ses mains au point de faire le bien en secourant les nécessiteux. Aucun propos pernicieux ne doit sortir de votre bouche, mais, s'il en est besoin, une bonne parole capable d'édifier et de faire du bien à ceux qui l'entendent.

(Ephésiens 4.25-29)


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