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Lisogne, vie locale Lisogne dans son contexte historique Galeries photos

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Histoire et contexte

Aucun vestige ne témoigne de l'occupation du site de Lisogne en tant qu'habitat, tant aux époques préhistorique que gallo-romaine. Par contre Awagne doit avoir été habité depuis des temps très reculés. Des Germains y travaillaient le fer.

Dès le Vllème siècle, Awagne appartient à l'abbaye de Stavelot (principauté indépendante de Stavelot-Malmédy).

1060 Première trace de "Liesonge" qui deviendra "Liesongne".
Le comte de Namur, Suzerain de Stavelot assure la gestion locale (droit de justice qu'il déléguera au prévôt de Poilvache).
1070 Dinant devient une "Bonne Ville" de la principauté de Liège.
1130 L'abbaye de Stavelot cède de ses domaines à ses avoués. C'est ainsi que la terre de Lisogne passera au titre de fief aux mains de la noble maison de Jodion, des vassaux du comte de Namur.

1152

L'abbaye de Floreffe fonde l'abbaye de Leffe.

1220 Jean de Jodion, seigneur de Lisogne et son épouse Hadwide de Faing font donation de la moitié de la dîme de la terre de Lisogne à l'abbaye de Leffe.
1227 Mourant, Jean de Jodion cède la deuxième moitié de la dîme à l'infirmerie de l'abbaye de Waulsort. Son fils, Godescalc lui succède comme seigneur de Lisogne.

1312

L'Ordre des Templiers est dissout par le pape. Leurs biens sont généralement octroyés aux Hospitaliers, à l'Ordre de Jérusalem qui deviendra Ordre de Rhodes, puis de Malte.

XIVème Présence présumée de Templiers à Lisogne (actuelle ferme de la Tour).
1354 Traces de "Lysongne" qui deviendra également  Lisongne, Lisoingne, Lysoingne ou encore Lizoingne.

1342

Haybes (Fumay) est réuni au comté de Namur.

1380

Premier dénombrement connu de la terre de Lisogne (prévôté de Poilvache).  C'est un fief tenu par les de Mostier, une famille dinantaise. Badewin (Bauduin) de Mostier, seigneur de Lisogne est cité comme échevin de Namur de 1368 à 1372. Ensuite, la terre passe à son gendre, Pirelot Heillarde qui la céde à Jean Gossewin, mayeur de Bouvignes.

1416 La terre de Lisogne est tenue par Henri Pollart, seigneur d'Ossoigne.
1418 Henri de Nouvice, dit Polarde, seigneur entre autre de Lisogne, épouse Marie de Boulant de Rolley. Il décédera en 1438 et sera inhumé aux Croisiers à Huy.
1430 La forteresse de Poilvache est détruite par les milices liégeoises. La prévôté survit en tant que circonscription administrative, d'abord bourguignonne (1429), puis espagnole et enfin autrichienne.
1433 Gilles Pollarde, neveu de Henri polarde qui le dote, épouse Aelit de Boulant, nièce de Marie de Boulant.

1474

La seigneurerie foncière de Lisogne est divisée entre deux propriétaires : La "moitié 1" va a Jean le Carpentier et la "moitié 2" à Gilles Pollarde. Il sera ou aurait été député de Huy. Le "pré du seigneur" fut également divisé en deux fiefs minimes.

1476 Décès de Gilles Pollarde.
1497 Ancienne dépendance de la paroisse de Sorinnes, Lisogne devient autonome.

1512

Un certain Jean Salmier est propriétaire d'un moulin à Lisogne

1534 Fondation de l'Ordre des Jésuites.
La "moitié 2" de Lisogne appartient à la famille de Forvie.

1537-1585

Traces de l'exploitation de mines de fer et d'activité métallurgique.

1543 La "moitié 2" de Lisogne passe à la famille de Corioule. Alors que Louis de Corioule détient la seigneurie foncière de cette "moitié", Jean Le Ghys détient celle de l'autre moitié.
1555 Philippe II d'Espagne succède à son père Charles Quint. Catholique intransigeant, il installera l'inquisition et la contre-réforme.

1559

Création de l'évêché de Namur.

1563-1575

Arrivée des Jésuites à Dinant. 
On trouve des traces de l'appellation "Lysogne".

1572

Massacre de la St Bathélemy : Les catholiques s'en prennent aux protestants. Les massacres vont durer plusieurs mois. Émigration massive des protestants de France.

1573 Une moitié du "pré du Seigneur" est tenu en fief par Jean Ghys. Cette parcelle de 1 bonnier sera cédée à Hubert Bertrand de Thisnes.
1577 La peste sévit à Dinant et dans la région.
La région de l'Hermeton, frontière avec la France est ravagée par les garnisons de Mariembourg, Charlemont et Philippeville.
1579 Dislocation des Pays-Bas. Le Sud sera sous autorité espagnole (catholique). Le Nord, les Provinces-Unies, protestantes, deviendront les Pays-Bas indépendants en 1581.

1587

Le roi Henri de Navarre, héritier de la couronne de France et chef du parti protestant, bat les ligueurs catholiques.
Une importante famine sévit à Dinant.

1591

Un certain Nicolas Caillet est maire de Haybes jusqu'en 1593.

1593

Henri de Navarre prétendant au trône de France, abjure solennellement la confession protestante et se convertit au catholicisme.

1598

Henri de Navarre, devenu Henri lV, signe l'édit de Nante instaurant tolérance et liberté religieuse. Des droits sont octroyés aux protestants.

1601 Le village est nommé "Lisoigne" ou parfois "Lizoigne", appellations qui deviendront progressivement et définitivement "Lisogne".
1602 Mariage de Anne de Corioule avec Nicolas Petit. Les Petit, appelés "seigneurs de Lisogne",  garderont la propriété ("moitié 2") pendant plus de 150 ans.
Les Bertrand cèdent le pré "des Seigneurs" à Jean de Villenfagne.
1605 Le duc Charles de Croÿ termine son album sur le comté de Namur. En cartouche : "Lisoingne", le village tel que croqué par le dessinateur à l'époque.
Selon Croÿ, il n'y a pas de château à Lisogne et les seigneurs fonciers n'y résident pas. Les Croisiers possèdent 3 fermes pour un total de 170 ha. Les terres et les bâtiments auraient été constamment ravagés par les garnisons des forteresses de Charlemont (Givet), Philippeville et Mariembourg.
S'agirait-il de la "moitié 1" qui passera aux de Salmier en 1633 ?  Ces fermes, du moins certaines, seraient-elles situées à Loyers et/ou aux Fagnoulles (Fagniol) ?

1617

Décès à Temploux de Hugues de Ponty (famille de magistrats de Namur). Son fils Nicolas est l'époux de la fille de Nicolas Petit, seigneur de Lisogne.

1620-1622
Traces de Nicolas Petit et Guillame de Salmier, seigneurs de Lisogne
1633 La "moitié 1" de Lisogne passe à la famille dinantaise des de Salmier.
1634-1637
Traces de Nicolas Petit, seigneur de Lisogne (succession Pierre Petit, Capitaine)
1635
Naissance de Marie-Claire de Lisogne. Elle épousera Louis d'Arqy, né en 1630

1643

Naissance d'une Anne Brichet à Hargnies (département du Nord).

1649 - 1650

Un certain Pierre Caillet est maire de Fumay.

1654-1656
Trace de Louise Le Cygne, veuve Nicolas Petit, seigneur de Lisogne
1674-1675
Traces de Martin Pasquet, censier à Lisogne. En 1675, un Martin Pasquet signe un bail de censier à Conjoux.
1676
Trace de Gérard Viroux, ceniser à Lisogne
1677
Trace de Charles Lambert Marc Antoine Bouton, seigneur de Lisogne
1681
Trace de Charles Petit, héritier de Nicolas Petit et Louise Le Cygne.

1685

Révocation de l'édit de Nante.

1689 Suite à une échange de terres avec la famille de Villenfagne, le "pré du Seigneur" appartient à la congrégation des Croisiers de Dinant.

1692-1693

Un Pierre Caillet, laïque est clerc enseignant à Beuvry (Béthune). Serait-ce le marchand de Béthune, fils de Jean de Beuvry, fils de Nicolas, originaire de Illiés (Nord - Pas de Calais) ?

1699

Haybes devient française (botte de Givet) après avoir partagé pendant longtemps le sort des Pays-Bas. (De 1680 à 1699, alternance des dominations française et espagnole.)

1701-1714
Guerre de succession d'Espagne

1703

Décès, à Lisogne, de Pierre Caillet, époux de Anne Brichet, père de F.H. Caillet, Révérend pasteur de Lisogne qui y a fait bâtir l'église et la maison "pastoralle". (source : pierre scellée dans le mur de l'église de Lisogne).

1703 Thomas Henri de Lisogne et son épouse, Isabelle Le Royer cèdent des cens seigneuriaux et des rentes en nature à Jacques Barré, ancien bourgmestre de Dinant.
1706
Décès de Simon Pierre Guillaume Pasquier (né en 1639), époux de Isabelle de Moulin

1713

Les Pays-Bas, dont le Brabant, le Limbourg et le Luxembourg deviennent la propriété des Habsbourg d'Autriche. L'autorité passe donc de l'Espagne à l'Autriche.
Le traité de la Barrière est signé par l'Angleterre, la France et les Hollandais, autorisant ces derniers à installer des garnisons dans les villes dites de la "Barrière", dont Namur. Des églises protestantes s'y installent dans le sillage des Hollandais.

1721

Rebecca Cornélia Maria van Honsem épouse à Amsderdam Guiljelmo Josepho Verachter (parents de Guillaume Joseph Verachter, né en 1730 à Anvers).

1722 Lambert Charles de Lisogne prend possession de Fumay pour le compte de Charles Louis d'Alsace, prince de Chimay, lequel se proclame souverain légitime de Fumay et Revin, mais le Grand Conseil de Malines conteste cette acquisition et saisit les biens du prince sur le territoire des Pays-Bas.
1724 Gilles-Joseph de Salmier vend la "moitié 1" de Lisogne à Michel de Lisogne, écuyer.
1727-1729
Guerre anglo-espagnole.
1728
Mariage de J-Albert Pasquier de la cense Pasquier à Lisogne et d'Anne Muselle (sœur de Gérard Muselle, tanneur à Yvoir).
1729 - 1733
Epidémie d'une grippe originaire de Russie. Décès (sans héritier) de J.-Albert Pasquier (né en 1691).

1730

Mariage à Namur (Saint-Jean-l'Evangéliste) de Gérard Muselle d'Yvoir, avec Marie-Thérèse Anne Douxchamps de Namur. Leur fille Thérèse Marie Joseph épousera en 1753 Guillaume Joseph Verachter en l'église Saint-Jean-l'Evangéliste de Namur.

1733 Michel de Lisogne donne la "moitié 1" en engagère à dom Perpète Renson, abbé de Leffe.
1734 Le prince de Chimay est contraint de s'excuser auprès de l'empereur d'Autriche. Il perd toute autorité et les cens de Chimay restent acquis aux Pays-Bas.

1738

Premières traces à Dinant de Joseph Henry (1713 - 1784) de Haybes (Fumay, en France), fin d ela guerre de succession de Pologne (1735-1738).

1740

Guerre de succession d'Autriche. La France occupe la Belgique.

1746 à 1755

Forte répression des protestants en France.

1748

Traité d'Aix-La-Chapelle. La Belgique redevient autrichienne. Situation paisible.

1752

Décès à Lisogne de Marie-Thérèse Douxchamps, épouse de Gerard Muselle (source : pierre scellée dans le mur de l'église de Lisogne).

1753 L'abbé Guissart de l'abbaye de Leffe vend la propriété "moitié 1" de Lisogne à Marie-Anne de Villers Masbourg.
1754 Mariage de Pierre-Joseph de Gaiffier de Bonine (magistrat) avec Marie Françoise de Maucour, la fille de François Ernest de Maucour, seigneur de Houx, et de Marie  Anne Joseph de Villers Masbourg, dame de Lisogne
1755 Marie Anne de Villers Masbourg vend la "moitié 1" à Pierre-Joseph de Gaiffier, de Bonine.
1755 Marie-Thérèse, Impératrice d'Autriche vend par engagère les seigneureries hautaines de Lisogne, Awagne, Loyers et "Fagniol" à Guillaume-Joseph Verachter.
1756 - 1753
La guerre de sept ans oppose la France à l'Angleterre.

1758

Naissance de Baudouin Verachter, fils de Guillaume Joseph. Il deviendra chanoine régulier de la congrégation des Croisiers.

1759

Diderot est condamné par le pape.
Naissance de Verachter Marie-Eléonore Colette, fille de Guillaume Joseph.

1760

La famille Petit vend la "moitié 2" à Pierre de Gaiffier.
Pierre Baudouin Gaiffier de Namur, époux de Maucour (X 1754), seigneur de Houx, magistrat, réunit les différentes parties de la seigneurie namuroise de Lisogne dont le château-ferme avait été le siège.

1761

Censure de Rousseau. En France, des protestants sont encore suppliciés.

1762

Verachter aménage le donjon de la ferme en demeure castrale. La ferme daterait du siècle précédent.

1759 à 1763

La guerre de Sept Ans oppose France et Russie contre Angleterre et Prusse.

1763
Le sieur Verachter paie des impôts à la mairie de Bouvignes en tant que censier.

1764

Après le Portugal, les Jésuites sont chassés de France, puis de l'Espagne et des ses colonies d'Amérique.

1768

Émeutes à Dinant

1765 à 1790

Joseph ll, empereur germanique, dirige en "despote éclairé", mais après la mort de sa mère, il utilise ses pleins pouvoirs pour imposer des réformes très "éclairées" qui font des mécontents. Un édit de tolérance est promulgué.

1772 Pierre-Joseph Bauduin de Gaiffier rembourse aux de Baré le prix de la cession des cens et rentes cédés par Thomas Henri et son épouse en 1703.

1773

La Compagnie des Jésuites est dissoute par le pape.
Naissance de Wirkay Jean Guillaume, futur propriétaire du château de Lisogne.

Traces de Pierre-Joseph de Gaiffier, seigneur foncier de Lisogne.

1775

Agrandissement du presbytère, début de la Guerre d'indépendance aux Etats-Unis. (Elle durera jusqu'en 1783.)

1781

Joseph ll tente la réouverture de l'Escaut. C'est la fin de la paix civile.

1782
Vente par de Gaiffier des propriétés de Marche-Les-Dames et de Bonines dont il avait relevé l'héritage de son père l'année précedente.
1783
Vente en engagère à Verachter de la seigneurerie foncière de Lisogne par Pierre-Joseph de Gaiffier.

1789

Révolution française.
Révolte brabançonne contre les Autrichiens. Les Belges sont divisés sur la question sociale et sur les privilèges, ce qui profite aux Autrichiens.

Le comte de Glymes est propriétaire du moulin de Lisogne qui sera confisqué par les révolutionnaires.

1792

Batailles entre Autrichiens et révolutionnaires français.

1794

Les révolutionnaires français sont maîtres de la Belgique.

1795
Fin de la construction par  de Pierre-Joseph de Gaiffier du château de Houx.

1796

Mise à sac, puis vente de l'abbaye de Leffe par le pouvoir révolutionnaire, selon leur politique de nationalisation des biens du clergé et de la noblesse. Les privilèges sont abolis.

1797

Traité entre l'Autriche et la France. Le gouvernement français interdit la fabrication de poudre à canon. Les marchants continuent d'écouler les stocks.

1800

Décès de Guillaume-Joseph Verachter (source : pierre scellée dans le mur de l'église de Lisogne). Il était propriétaire du château.

1806

Le directoire attribue le presbytère (la maison, jardin, ferme avec 12 arpents de terres labourées) à la jouissance du curé à la faveur du serment prêté. La maison de cure de Lisogne ne sera pas vendue à l'instar des biens nationalisés. Elle est désormais propriété de la commune et sera mise à disposition du desservant.

1810

Nicolas Casin, curé d'Awagne succède à Simon Godefroid Adam, curé de Lisogne.

1814

La Compagnie des Jésuites est rétablie.

1815

Suite aux déboires de Napoléon, la Belgique est rattachée au nouveau royaume indépendant des Pays-Bas.

1824

Wirkay Marie-Thérèse se marie avec Henri Joseph Honoré Henry, fils de Pierre- Joseph, fils de Joseph Henry, aïeuls des Henry de Frahan, banquiers.

1829

Veuve de Materne Simon, avocat au Conseil Provincial, Verachter Marie-Eléonore Colette vend le château de Lisogne à Wirkay Jean-Guillaume, époux de Tassin Jeanne Agnès Christine, parents de Marie-Thérèse Wirkay, épouse Henry.

1832

Alex Amand s'intéresse aux minerais de fer de Lisogne et signe une convention d'exploitation avec Baudouin Verachter.

1842

Décès de Marie Eléonore Verachter, épouse Simon. Sa fille Thérèse Simon-Verachter est mariée à Pierre Laborne.

1845

Autorisation communale pour la reconstruction de l'église devenue "misérable" et trop petite. Un subside de 1500 francs est alloué à cet effet par arrêté royal.

1872

Fin de l'exploitation minière par la Société de Sclessin.

1872

La fabrique d'église projette d'ajouter une tour à l'église construite 20 ans plus tôt et d'y affecter un capital de fondation de 2000 francs.

1873

Rome autorise l'affectation d'un capital de fondation de seulement 1000 francs.

1874

Arrêté royal autorisant la reconstruction de la tour de l'église. Arrêté royal octroyant un subside de 2000 francs à cet effet + arrêté royal en 1875 autorisant une coupe extraordinaire de bois dans le même but.

1875

Diverses parutions au Moniteur concernant l'octroi de subsides communaux pour la restauration du presbytère.

1877 Le tableau représentant le martyr de St Bathélemy, peint par le dinantais, Franz Sodar est offert par Camille Henry. Il orne encore actuellement l'autel de l'église de Lisogne.

1901

La députation permanente autorise un don de 1200 francs pour une cloche.

1904

Un arrêté royal autorise la réparation de l'église.

1905

Des arrêtés royaux allouent 547,25 + 1469,41 francs de subsides communaux pour des travaux aux églises de Lisogne, Awagne et loyers.

1910

Suite à une visite décanale, on décide de réparer l'église et le presbytère. Un arrêté royal autorise un subside de la fabrique d'église de 250 francs pour le placement de la nouvelle cloche.

1931

Un arrêté royal alloue un subside communal de 6446,75 francs pour la réparation des églises de Lisogne et Loyers.

1963

Le gouverneur de la province autorise la commune à emprunter 264.000 francs pour restaurer l'église.


Saviez-vous que ...
Wallon vient de walah (walh - walhaz). C'est l'équivalent germanique du "gal" romain de gaulois. Il désigne les Celtes, "ceux qui ne sont pas germaniques". C'est ainsi que les Germains appelaient leurs voisins, les Gaulois du nord.

A l'époque de Jules César, le Condroz était peuplé par les Condruzi, des germains qui donnèrent du fil à retordre aux romains.


Par contre, Chession était un "cheslon" celte, une place forte naturelle à l'abri de la falaise dans l'anse de la rivière.

Votre avis ?

Sur le site de la ville de Dinant (www.dinant.be), on peut lire que Lisogne signifierait "villa de Lindsonia" (un patronyme romain). Mais pourquoi pas aussi de Lyso (Lysön, Lysönus), un prénom également ?
On pourrait aussi en extraire lise, d'origine gauloise pour glaise(argile) ou, peut-être encore plus probable, lie, d'origine gauloise également (liais) pour pierre calcaire, dure, à grain fin. D'autre part,  soniare, bas latin, songnier au XII
ème, soignier au XIIIème signifie procurer, fournir.
A moins que l'on ne pense au latin lis (litis) qui signifierait querelle, dispute, litige, objet de contestation et sono, sonare, sonor : retentissement, crier, clamer... Face à Chession, pourquoi pas ?

Lisogne, là où un romain s'était installé ?
Les habitants des environs venaient-ils là, s'approvisionner en argile ? Ou en pierres ?
Ou bien le lieu a-t-il été choisi parce qu'il fournissait facilement l'argile nécessaire à la construction des maisons ?
Les stigmates des carrières de pierres sont encore bien visibles.
Quand a-t-on commencé à extraire de la pierre à Lisogne ?

Mais c'était aussi la limite entre les territoires celtes et germains, puis entre la principauté de Liège et le comté de Namur. De là, pouvait-on entendre les querelles des voisins ? Un guet sonore, en quelque sorte ?
Ou était-ce un objet de litige entre les peuples qui occupaient la région ?

Bon, réfléchissons...

Beaucoup plus probable, à l'origine, "Liesongne", ce devait être l'endroit qui "fournit la pierre". Probablement est-ce de Liesongne que provenaient les pierres avec lesquelles a été construite la vieille place forte de Thynes qui comme le nom du village l'indique, était installée sur la "hauteur" (tienne), d'où il était aisé de surveiller tous les passages et plus particulièrement l'accès à la vallée.
De Lisogne, en descendant par les "préats", on arrive à la "Carrière". "Carrière de Pierre", c'était probablement le nom de l'endroit, avant l'existence du village. Des fermes ont d'abord été construites, à la limite entre l'argile et le schiste, là où l'eau affleure, coincée entre les roches de la Leffe au sud et la boule d'argile au nord. Cette dernière a offert les terres profondes des "Baulettes". Sur la mince couverture de schiste, le pâturage a fini par donner de pas trop mauvaises prairies, dont les "Préats". Au fur et à mesure que l'homme s'est installé, il a défriché. Il ne reste plus rien maintenant, ni des bouleaux des Baulettes, ni de la fagne des Fagnoules, ni des "basses" (mares occasionnelles) de Corbeau-Basse, ni de la friche humide du Frêche-tri. Depuis l'installation de l'eau courante, les étangs, rue du Centre et rue des Horizons ont été comblés. Les puits ont été bouchés ou détruits. Ces points d'eau donnaient des information géologiques : Au nord, dans le haut du village, l'eau suintait entre les plis de l'argile et restait coincée dans les étangs (permanents) et les basses (saisonnières). A la limite de l'argile et du schiste, il y avait les puits (rue du Forbo et bas de la rue du centre). Plus bas, sur la roche, il y a toujours les dolines. C'est dans l'une d'elles que disparaît encore aujourd'hui l'eau qui sort de la station d'épuration, juste un peu avant le bois du coteau de la Leffe.

Bienvenue à toute information complémentaire

Contact : Lisogne@unlabo.net


Sources :
Inscriptions funéraires au cimetière de Lisogne. 
www.roelly.org, www.neptis.be, www.marquet.biz, www.geocities.com/hearland/Hills/5849,
environnement.wallonie.be,
awagne.site.voila.fr (écrits de Jean Servais, ancien curé d'Awagne, mis en ligne par Yvan Tasiaux),
www.villedehaybes.fr, www.genealogie.com, www.geneanet.org, www.francegeneweb.org, gennpdc.net,
www.fernelmont.be, www.dinant.be, www.boninne.be,
www.cybergenealogie.fr, www.genedinant.be, www.arb.cfwb.be, Ex Libris www.chokier.com, www.ethesis.net, genealogie-kreutzwald.de/amonheim.html,
www.cartage.org.lb/fr/themes/geohis/Histoire/histoire/histfr/B/belgium.html, http://www.clio.fr/CHRONOLOGIE/,
http://flandre.novopress.info/?p=1481,
http://namur.homily-service.net,
Maurice Meuleau Luce Pietri - Le Monde et son histoire - Robert Laffont,
Edouard Gérard - La Province de Namur (Petite Encyclopédie) Canton de Dinant - Editions Vers l'Avenir Namur,
R. Delooz - A la découverte de Dinant et ses environs,
Album de Croÿ.16. - Comté de Namur - Crédit Communal,
Histoire universelle - Larousse.
Ardenne wallonne.. AW 112 1er trimestre 2008.
http://www.chateaudechimay.com/histoire.htm
http://gbenoit.blogspot.com/2008/02/la-famille-boulant-de-roll.html
www.lemestrel.be
 http://www.fernelmont.be/SiteFernelmont/Site.nsf/.HistoireW/6B718B83BB459D5AC1257058002D4C42?Opendocument#6.%20Les%20seigneuries%20et%20terres%20f%C3%A9od
Ferdinand de Meeûs - Wikipédia
Actes du notaire Adrien Waulthier à Bouvignes de 1670 à 1679 (www.genedinant.be)
BE-A0525_700151_700075_FRE.ead.pdf (Objet application/pdf)
53-7-8_Hastiere_Dinant.pdf (environnement.wallonie.be)
Actes du notaire Adrien Waulthier à Bouvignes de 1680 à 1689.
http://www.fernelmont.be/SiteFernelmont/Site.nsf/.HistoireW/6B718B83BB459D5AC1257058002D4C42?Opendocument
Nobily.be Histoire du Comté de Namur (Histoire du comté marquisat de Namur)
Inventaire des archives de la famille de Gaiffier-de Lévignen - Archives de l'État à Namur, Ferdinand Courtoy - Google Livres
Histoire de Bonine (bonine.be)
le siècle des lumières (rahlumiere.blogspot.be)
Histoire de la Belgique - Wikipédia.org
L'Europe 17 et 18ème siècle - Science en toute conscience (adream.e-monsite.com)
Blommaert (www.ethesis.net/buskruit/buskruit_deel_III.htm)
Guerres de la Révolution française - Wikipédia

Un merci particulier à Monsieur Jean Culot de Namur pour ses encouragements et son travail remarquable sur la famille Culot présente à Lisogne au moins depuis la fin du 17ème. http://gw.geneanet.org/freyjean - Revue "Le Mestrel" - www.lemestrel.be)
Monsieur Eddy Brouir de Boisseilles a également fourni des précisions historiques de premier ordre. Un grand merci à lui aussi, ainsi qu'à Monsieur Baron de Sedan (http://histoiresedan.com) pour son intérêt pour la famille Lisogne dont il recherche le blason.

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