- Alors que
Père-d'une-multitude vieillissait, qu'il avançait en jours, alors que
Il-Sera bénissait Père-d'une-multitude en
tout,
-
Père
d'une multitude dit à son employé, un notable de sa maison, le
souverain de tout ce qui est à lui : "Mets donc ta main sous ma cuisse
-
Je t'ai fait prêté serment par
Il-Sera, Les-Dieux des Cieux et Les-Dieux de la terre que
tu ne prendras pas une femme pour mon fils parmi les fils des Marchands
au milieu desquels moi-même j'habite,
-
Mais
que vers mon pays, vers ma naissance, tu iras, tu prendras une femme
pour mon fils Il-rira.
-
L'employé
lui dit : La femme ne consentira peut-être pas à me suivre vers ce
pays. Ferai-je faire installer ton fils au pays que tu as quitté ?
-
Père-d'une-multitude
lui dit : Prends garde à toi de ne pas installer mon fils là-bas.
-
Il-Sera
Les-Dieux des cieux qui m'a enlevé de la maison de mon père et du pays
de ma naissance et qui m'a parlé et qui m'a juré en disant : "A ta
semence, je donnerai ce pays-ci", lui, enverra son messager devant toi
:
Tu prendras femme pour mon fils là-bas !
-
Et
si la femme n'accepte pas te suivre, tu seras débarrassé de ce serment,
seulement, tu n'installeras pas mon fils là-bas !
-
L'employé
mis la main sous la cuisse de Père-d'une-multitude, son maître. Il lui
jura sur cette parole.
-
L'employé
prit dix chameaux des chameaux de son maître. Il s'en alla. Et tout
bien de son maître en ses mains, il se leva, s'en alla vers la
Syrie-sur-Euphrate, vers la ville de Il-s'anoblit.
-
Il
baraqua les chameaux hors de la ville au puits d'eau, au moment du
soir, le moment où sortent les porteuses d'eau.
- Il
dit : "Il-Sera, Les-Dieux de mon seigneur ! Fais donc survenir devant
moi, le jour qui produira du bienfait auprès de mon seigneur,
Père-d'une-multitude.
- Voici, me tenant debout
près de la source des eaux et des filles des mortels de la ville
sortiront pour puiser de l'eau.
- Ce
sera la jeune fille à qui je dirai : "Tends ta cruche que je boive" et
qui répondra : "Bois et aussi tes chameaux, je les abreuverai", que tu
a fait attirer vers ton employé, vers Il-rira. Et par elle, je saurai
que tu as produit du bienfait à mon seigneur.
- C'était
avant qu'il finisse pendant qu'il parlait et voici : Un-attelage
sortait laquelle naquit par Dieu-est-sa-maison, fils de Reine, femme
de Il-s'anoblit, frère de Père-d'une-multitude, et sa cruche était sur
son épaule !
- Et
la jeune fille était très bien à regarder, extrêmement pure ! Et
l'homme ne
l'avait pas connue ! Elle descendit cette source, remplit sa cruche
et remonta.
- L'employé courut à sa rencontre. Il dit : "De grâce,
laisse-moi une gorgée d'un peu d'eau de ta cruche."
- Elle dit : "Bois, mon seigneur." Elle se
hâta, baissa la cruche contre sa main et l'abreuva.
- Elle
mesura pour le faire boire et lui dit : "Pour tes chameaux aussi, je
puiserai jusqu'à ce que eux tous laissent couler.
- Elle se hâta, déversa sa cruche dans l'abreuvoir,
courut encore au puits pour puiser. Elle puisa pour tous ses chameaux.
- Et
l'homme, depuis qu'il fut marqué par elle, reste silencieux pour savoir
:
Est-ce qu'il a réussi, Il-Sera l'a-t-il guidé ou non ?
- Ce
fut quand les chameaux eurent achevé de boire : l'homme prit un anneau
d'or d'un béka de son poids et deux bracelets pour ses mains de
dix d'or de leur poids.
- Il dit : "De qui es-tu la fille ?
Dis-moi donc : Pour moi, est-ce qu'il y aurait dans la maison de ton
père, un lieu pour nous pour passer la nuit ?"
- Elle lui dit : "Je suis la fille de
Dieu-est-sa-maison, fils de Reine qui l'enfanta par Il-s'anoblit."
- Elle
lui dit : "Il y a aussi de la paille, aussi du fourrage en
quantité avec nous, aussi un lieu pour passer la nuit !"
- L'homme s'inclina. Il se prosterna vers
Il-Sera.
- Il
dit : "Béni est Il-Sera, dieu de mon seigneur, Père-d'une-multitude,
qui n'a pas abandonné son bienfait et sa véracité d'auprès de mon
seigneur. Je suis en route, Il-sera m'a conduit à la maison des frères
de
mon maître !"
- La jeune fille courut, rapporta ainsi ces paroles à
la maison de sa mère.
- Un attelage avait un frère du nom de Blanc. Blanc
courut vers l'homme, dehors, vers la source.
- C'était
en voyant l'anneau et les bracelets aux mains de sa soeur, en entendant
les paroles de Un-attelage, sa soeur disant : "ainsi m'a parlé
l'homme". Il arriva vers l'homme et voici, il se tenait près des
chameaux, près de la source.
- Il dit : "Viens, béni de Il-Sera.
Pourquoi te tiendrais-tu au dehors ? Et moi qui ai débarrassé la maison
et un endroit pour les chameaux !
- L'homme arriva à la maison.
Il débâta les chameaux, donna de la paille et du fourrage aux chameaux,
de l'eau
pour laver ses pieds et les pieds des hommes qui étaient avec lui.
- On mit devant lui à manger. Il dit : "Je ne mangerai
pas jusqu'à ce que j'aie parlé mes paroles. Il dit : Parles !
- Il dit : Je suis un employé de
Père-d'une-multitude.
- Il-Sera
a béni mon seigneur, une fortune ! Il a grandi ! Il lui donné du menu
bétail, du gros bétail et de l'argent et de l'or, des serviteurs et des
servantes, des chameaux et des ânes.
- Princesse, la femme
de mon seigneur a enfanté un fils par mon seigneur, après sa
vieillesse. Il lui a donné tout ce qui est à lui.
- Mon
seigneur m'a fait jurer en disant : "Ne prends pas une femme pour mon
fils parmi les filles des Marchands, lesquels, en leur pays, j'habite.
- Au contraire, à la maison de mon père, tu iras, à mon
clan, tu prendras une femme pour mon fils..."
- Je dis à mon seigneur : "Peut-être la femme ne me
suivra-t-elle pas ?"
- Il
me dit : "Il-Sera que j'ai fréquenté en sa face, t'enverra son
messager. Il te fera réussir ton voyage. Tu prendras une femme pour mon
fils parmi mon clan et de la maison de mon père.
- Alors, tu te dégageras de mon serment. Quand tu iras
vers mon clan, s'il ne te la donne pas, tu seras dégagé de mon serment.
- Je
suis arrivé aujourd'hui près de la source. J'ai dit : "Il-Sera,
Les-dieux de mon seigneur Père-d'une-multitude, s'il y a selon
toi, de grâce, de
faire réussir mon voyage par lequel je suis allé vers elle,
- voici
: Je suis debout près de la source d'eau. Ce sera la jeune fille, la
sortante pour puiser. Je lui dirai : 'De grâce, fais-moi boire un peu
d'eau de ta cruche.'
- Elle me dira : 'Toi aussi, bois et aussi
pour tes chameaux, je puiserai.' C'est la femme que fera attirer
Il-Sera pour le fils de mon seigneur."
- Moi, à peine aurai-je
fini de parler en mon coeur et voici : Un-attelage sortait et, sa
cruche sur son l'épaule, elle descendit cette source, elle puisa. Je
lui dit : "De grâce, fais-moi boire."
- Elle
se dépêcha, descendit sa cruche de sur elle. Elle dit : bois et tes
chameaux aussi j'abreuverai. J'ai bu et aussi les chameaux ont été
abreuvés.
- Je l'interrogeai. Je lui dit : "De qui es-tu la fille
?" Elle dit : "Je suis la fille de Dieu-est-sa-maison, fils de
Il-s'anoblit que Reine a enfanté par lui." Je mis l'anneau sur son nez
et les bracelets sur ses mains.
- Je
m'inclinai, je me prosternai vers Il-Sera. Je bénis Il-Sera, dieu de
mon seigneur, Père-d'une-multitude, qui m'a conduit avec un
bienfait véritable pour prendre la fille du frère de mon seigneur pour
son fils.
- Maintenant,
s'il y a en vous bonté et confirmation envers mon seigneur, déclarez-le
moi. Sinon, déclarez-le moi, je ferai face, à droite ou à gauche.
- Blanc
et Dieu-est-sa-maison répondirent. Ils lui dirent : De Il-Sera est
sortie la parole ! Pas un charlatan n'a parlé de toi, mal ou bien.
- Voici
Un-attelage, devant toi. prends-la et va ! Elle sera
une femme pour le fils de ton seigneur, comme l'a dit Il-Sera.
- Ce fut lorsque l'employé de Père-d'une-multitude
entendit ces paroles, il se prosterna par terre vers Il-Sera.
- L'employé
sortit des objets d'argent et des objets d'or et des vêtements. Ils les
donna à Un-attelage et des présents furent donnés à ses frères
et
à sa mère.
- Ils mangèrent, ils burent, lui et les hommes qui
étaient avec lui. Il passèrent la nuit. Ils se levèrent au matin. Il
dit : "Laissez-moi partir vers mon seigneur."
- Son frère dit et sa mère : "La jeune fille demeurera
avec nous un an ou dix mois. Après, elle s'en ira."
- Il leur dit : "Ne me retardez pas. Il-Sera a fait
réussir mon voyage. Laissez-moi partir et j'irai vers mon seigneur."
- Ils dirent : "Appelons-en à la jeune fille.
Consultons-la."
- Ils en appelèrent à Un-attelage. Il lui
dirent : "Est-ce que tu t'en iras avec cet homme ?" Elle dit : "J'irai."
- Ils laissèrent partir Un-attelage, leur soeur et sa
nourrice et l'employé de Père-d'une-multitude et ses hommes.
- Ils
bénirent Un-attelage et lui dirent : "Tu deviendras des milliers, une
myriade. Ta descendance prendra possession du but de ses hostilités."
- Un
attelage se leva et ses jeunes filles. Elle montèrent sur les chameaux,
suivirent l'homme. L'employé prit Un-attelage. Il s'en alla.
- Et Il-rira arrivait en venant du
puits Pour-le-vivant-voyant ! Et lui, il habite au pays de la
sécheresse.
- Il-rira
sortit pour se promener dans la campagne pendant du temps libre, le
soir. Il leva ses yeux. Il vit : Et voici des chameaux
arrivent !
- Un-attelage
leva ses yeux. Elle vit Il-rira. Elle sauta du haut du
chameau.
- Elle dit à l'employé : "Qui est cet homme ? Est-ce
qu'il s'en
va dans la campagne pour nous appeler ? L'employé dit : "Il est mon
seigneur." Elle prit le voile. Elle s'en couvrit.
- L'employé raconta à Il-rira toutes les paroles qu'il
fit.
- Il-rira la fit entrer dans la tente de Princesse, sa
mère. Il prit Un-attelage. Elle fut vers lui pour femme. Il l'aima.
Il-rira fut réconforté après sa mère.
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